Avec une popularité grandissante, la voiture électrique compte près de 6 millions d’exemplaires dans le monde entier. Elle demeure un choix de référence en termes de moyen de déplacement ou de locomotion. Toutefois, pour choisir ce type de véhicule, l’autonomie est un critère déterminant. Cette dernière dépend le plus souvent de plusieurs facteurs, dont la vitesse, le chauffage… Découvrez à travers cet article tous les aspects de l’autonomie de la voiture électrique.
Un critère déterminant dans le choix d’une voiture électrique
L’achat de toute voiture électrique passe par la vérification de son autonomie. Elle doit répondre aux besoins du conducteur sans pour autant entraîner des pannes liées à la charge. Il est donc conseillé de choisir un modèle ayant une autonomie deux fois supérieure au trajet moyen parcouru au quotidien.
Notons que l’autonomie moyenne des voitures électriques de nos jours est de 100 à 500 km. Même si elle convient à certains utilisateurs, elle n’est pas vraiment adaptée aux longs trajets en raison de la durée de charge qui est assez longue. Pour remédier à cela, l’un des meilleurs moyens est d’installer une borne de recharge à domicile.
Les facteurs pouvant influer sur l’autonomie
L’autonomie d’une voiture électrique peut varier en fonction de plusieurs facteurs tels que :
La vitesse
La consommation de l’électricité de ces voitures dépend principalement de la vitesse, car plus on roule vite, plus la consommation est élevée.
Le style de conduite
Une conduite sportive entraînera forcément une diminution de l’autonomie. Alors qu’une conduite douce aura l’effet contraire. Il est conseillé de pratiquer l’éco-conduite.
Le chauffage et la climatisation
Ils représentent des facteurs déterminants et peuvent diminuer l’autonomie de 20 à 30 %. Pour pallier à cela, les constructeurs priorisent un chauffage de type pompe à chaleur qui est beaucoup plus économique.
La durée de vie des batteries
Même si la durée de vie d’une batterie de voiture s’estime en décennie, son utilisation dans le temps réduit les performances de l’autonomie. Ceci peut constituer une perte de 10 à 15 % après 5 ans d’utilisation.
Optimiser l’autonomie par la gestion d’énergie, l’aérodynamique et la maintenance logicielle
Au-delà des facteurs déjà évoqués, plusieurs leviers moins discutés influencent fortement la consommation : la capacité utile en kWh et la densité énergétique des accumulateurs, l’aérodynamique du véhicule (coefficient de traînée), la résistance au roulement des pneumatiques et le poids embarqué. La récupération d’énergie au freinage et la configuration du système de régénération permettent de restituer de l’énergie lors des décélérations, ce qui réduit la sollicitation des modules et prolonge l’autonomie effective. De même, le préchauffage de la batterie et l’optimisation du système de refroidissement — la gestion thermique — garantissent que la chimie interne fonctionne à un rendement optimal, limitant les pertes lors de charges rapides et en conduite soutenue. La topographie d’un itinéraire (profil d’altitude) ainsi que les arrêts fréquents modifient également la consommation moyenne, tandis que l’entretien logiciel (mises à jour de la gestion de l’énergie) peut apporter des gains notables sans intervention mécanique.
Sur le plan pratique, privilégier des pneumatiques à faible résistance au roulement, veiller à l’allègement du chargement, et activer les modes de conduite qui favorisent la récupération peuvent livrer des améliorations tangibles. Le préconditionnement de la batterie avant un trajet, réalisé pendant la charge, permet de consommer moins d’énergie thermique en route. Enfin, la planification d’itinéraire tenant compte du profil d’altitude et des points de recharge, ainsi qu’une surveillance régulière de la capacité utile en kWh, font partie d’une stratégie complète de gestion de l’énergie et d’optimisation. Pour des analyses et retours d’expérience complémentaires sur ces sujets techniques et de mobilité, consultez le webzine Racing Fans.
